Ayant grandi avec un père pharmacien, les médicaments et le soin en général m’ont toujours interpellé, l’homéopathie notamment, par sa vision holistique du patient. Ayant étudié l’anthropologie avant mes études de communication, j’ai intégré que la vision de la santé, du soin, du malade, du guérisseur variait d’une culture à l’autre et qu’il n’y avait pas toujours une vérité absolue dans le domaine de la santé, juste des vérités qui peuvent cohabiter ensemble.
« Je me sentais trop déconnectée des clients, de leurs préoccupations, de leurs retours. J’avais besoin de contact humain, de pouvoir échanger et transmettre de manière plus directe. »
Charlène Grange
En travaillant chez les laboratoires Boiron pendant dix ans au service communication interne puis externe, je rédigeais régulièrement des articles sur les plantes qui composent les remèdes homéopathiques. J’ai donc voulu en savoir plus. Mais je me sentais trop déconnectée des clients, de leurs préoccupations, de leurs retours. J’avais besoin de contact humain, de pouvoir échanger et transmettre de manière plus directe.
Besoin de contact humain
J’ai donc choisi Euronature pour me former. Le cursus était sur une année complète, ce qui était pratique car cela collait parfaitement avec l’année sabbatique que j’avais prise. Le côté intensif m’a beaucoup plu, ainsi que les matières enseignées. La formation restant assez large dans chacun des domaines abordés. Ca permet à chacun, s’il le souhaite, de se spécialiser dans un domaine donné.
C’est ce que j’ai fait avec la phytothérapie, après avoir été embauchée dans plusieurs herboristeries. A Euronature, bien sûr, on avait abordé les bienfaits thérapeutiques des plantes mais je voulais en savoir encore davantage sur la botanique et la chimie des plantes.
J’ai donc travaillé dans plusieurs herboristeries. J’ai eu un cabinet quelques mois, en plus d’un job alimentaire. Il y aussi quelques missions de communication… J’ai jonglé entre plusieurs métiers et j’ai adoré ça.
L’herboristerie Chamazonia
Aujourd’hui, je me lance dans la production de plantes médicinales et dans l’ouverture de ma propre herboristerie, Chamazonia. A la fois boutique physique (située au 276 rue de Créqui à Lyon) et en ligne (www.chamazonia.com), je souhaite qu’elle fonctionne et soit alimentée au maximum par les plantes de mon jardin.
La petite anecdote, c’est que j’avais réalisé l’un de mes stages Euronature en herboristerie sans savoir à l’époque que c’est ce qui allait me faire vibrer pour de nombreuses années. Par conséquent, je ne vois pas mon avenir tout tracé : la vie n’est jamais linéaire. J’espère faire de belles rencontres et apprendre encore et toujours. Quand on ouvre une porte en santé naturelle, mille autres s’ouvrent. Il y aura toujours à apprendre et c’est ça aussi qui me plait.