J’étais militaire, ou plus exactement contrôleur aérien dans l’Armée de terre. J’étais en charge de la gestion du trafic aérien (hélicoptères majoritairement). Un métier où on est déjà sensible à la gestion du stress !
Faisant beaucoup de sport, des blessures m’ont poussé à prendre soin de mon corps grâce à des méthodes naturelles. La naturopathie, sans même que je m’en rende compte, a alors pris une place de plus en plus importante dans ma vie.
Sauter le pas
Ayant eu besoin d’un second souffle dans ma vie professionnelle et de plus d’autonomie, j’ai alors décidé de sauter le pas et de me former.
Voulant une formation sérieuse proposant un contenu de qualité et membre de la Féna, j’ai choisi Euronature. Après avoir échangé avec une ancienne élève d’Euronature Paris, cela m’a conforté dans mon choix. Quand la formation « semaine » s’est ouverte sur le campus de Bordeaux au moment où j’ai eu la possibilité de me reconvertir, j’ai sauté sur l’occasion !
Puis, l’année de formation ayant été très dense (j’ai aussi eu un enfant pendant la formation…), j’ai pris un bon mois de vacances! Il était indispensable de recharger les batteries avant d’entrer dans le vif du sujet, à savoir l’installation professionnelle.
Je me suis ensuite installé dans un pôle santé (au Porge près du bassin d’Arcachon) regroupant plusieurs disciplines (médecins, infirmières, sages-femmes, ostéopathes, podologue et orthophoniste). J’y ai un cabinet deux jours par semaine.
« Je suis passé d’un métier où les journées étaient rythmées selon les ordres reçus à un métier où on est entièrement livré à soi-même et responsable à 100% de ses décisions. Comme c’est exactement ce que je voulais, j’en suis aujourd’hui très heureux ! »
Jean-Philippe Chevallier
Entre l’élaboration de mon site internet (www.le-bon-equilibre.fr) et des réseaux sociaux Facebook et Instagram (le.bon.equilibre), la construction d’un réseau (démarchage des professionnels locaux), les premières consultations et bien sûr la poursuite de la formation et l’approfondissement de mes connaissances, les journées sont bien remplies et ne se ressemblent pas. Je suis passé d’un métier où les journées étaient rythmées selon les ordres reçus à un métier où on est entièrement livré à soi-même et responsable à 100% de ses décisions. Comme c’est exactement ce que je voulais, j’en suis aujourd’hui très heureux !
Des journées bien remplies
Par ailleurs, ayant la chance d’avoir également un diplôme d’éducateur sportif, je vais m’installer dans un centre spa regroupant des activités de bien-être et des professionnels de santé (kiné, ostéo, reflexologue, infirmière). J’aurai une casquette de coach sportif pour trois séances par semaine, et un second cabinet au sein de ce spa deux jours par semaine. Cela me permettra d’élargir mon réseau et ma clientèle (le spa se situe à 20km de mon premier cabinet) et d’avoir presque un temps plein à dédier aux consultations de naturopathie.
Pour finir, je pense qu’il faut vraiment se poser la question « pourquoi je veux faire ce métier », continuer à se former et à se déformer. L’autocritique est indispensable. Même quand on croit savoir des choses, il est important de se remettre soi et son savoir en question). Il faut être bien dans ses baskets et ne vouloir ressembler qu’à soi-même. Ce qu’on rayonne autour de nous (en positif ou en négatif), les gens le reçoivent !