J’ai un diplôme d’ingénieur en informatique et j’étais product manager (chef de projet) dans différentes start-ups. J’ai travaillé pendant dix ans à Paris, avec un rythme de cadre classique : de longues heures de présence au travail et peu d’heures pour le temps perso en dehors.
Plusieurs raisons m’ont amenée à la naturopathie. Tout d’abord l’alimentation via ma transition vers le végétarisme où je me suis retrouvée un peu seule avec mes questions : est-ce qu’un brocoli contient des protéines ? C’est quoi une protéine ? J’ai commencé par lire un livre sur le sujet, puis deux, puis ma bibliothèque a commencé à bien se remplir.
Ayant un mode de vie bien stressant, je me suis également intéressée aux techniques naturelles pour le gérer. Phyto, balades en nature, j’ai testé beaucoup de techniques sur moi et sur les autres.
J’ai d’ailleurs convaincu toute une équipe de développeurs de mettre les pieds dans une enseigne bio locale pour la pause goûter et l’habitude d’y aller acheter des amandes au chocolat s’est vite installée.
En 2019, après avoir quitté ma dernière entreprise, j’ai décidé de reprendre des études et je suis partie pour un an à temps plein chez Euronature.
Je voulais une école qui soit affiliée à la FENA et les dates correspondaient avec mon projet. J’ai fait mon entretien avec Nathalie Danizan et son énergie m’a convaincue. J’ai été formée à l’école de Paris et j’ai déménagé ensuite à Toulouse.
L’accompagnement des femmes
J’ai continué les formations, particulièrement autour de l’équilibre hormonal féminin. J’accompagne principalement les femmes ayant besoin d’aide sur ce sujet. Par exemple, pour des troubles du cycle, règles douloureuses, arrêt pilule, problème d’acné…
J’ai un cabinet 3 jours par semaine où je reçois pour des consultations de naturopathie, des séances de massage du ventre Chi Nei Tsang et de la réflexologie plantaire. Je propose également des séances en visio et je fais de temps en temps des interventions en entreprise.
J’ai gardé une activité à mi-temps le temps de construire ma clientèle. Je passe également du temps sur ma communication : écrire des articles de blog et mettre à jour mon site, me faire un réseau dans une ville où je ne connaissais personne, collaborer sur de la rédaction d’articles avec des magazines comme Vital Food.
L’indépendance
Le fait d’être à mon compte m’a permis de tester plein de nouvelles choses : tenir un atelier dans un salon DIY, proposer des calendriers de l’avent sur le thème de la naturopathie…
J’ai commencé à organiser des ateliers de groupe à thème et j’aimerais les développer de plus en plus, notamment autour des problèmes de cycle et de l’alimentation.
J’adorerais aussi proposer une gamme d’infusions accompagnant les différents troubles hormonaux.
Le projet de naturopathe se construit sur le long terme. Il y a aura des moments hauts et des moments bas. Il ne faut pas hésiter à personnaliser sa propre façon d’exercer ce métier en préférant les techniques qui nous parlent le plus.
Laura exerce à Toulouse. Vous pouvez la contacter via son site web.