Je suis passée par une première année de médecine, un master d’éco-toxicologie (chimie de l’environnement) avec deux années de travail dans la recherche en environnement. J’étudiais une problématique de prolifération d’algues dans les lacs de la région Aquitaine.
C’était loin d’être inintéressant mais la recherche n’était pas faite pour moi. Je ne voyais pas concrètement les résultats de mes travaux. Les choses bougeaient difficilement pour arriver à des résultats satisfaisants.
Je sentais bien que je n’étais pas à ma place.
En étudiant l’impact de certaines molécules chimiques sur le corps humain, j’ai réalisé à quel point notre environnement pouvait être nocif pour notre santé. Ça m’a fait l’effet d’une bombe. J’ai alors commencé à faire plus attention à moi, à être plus méfiante de certains médicaments, à consommer davantage bio etc.
Puis, à cela se sont ajoutés quelques petits soucis de santé dont je n’arrivais pas à me débarrasser avec la médecine conventionnelle. Après un travail de recherche et une belle motivation, je suis arrivée à me résoudre mes problèmes toute seule avec des moyens naturels. C’était décidé : je voulais en savoir plus et me former à la naturopathie.
J’ai alors vite compris que si je voulais me former sérieusement, il fallait que je passe par une école FÉNA. Et le contact a été très bon avec Euronature. J’ai aimé l’approche moderne, plutôt scientifique avec un beau volume horaire de pratique. J’ai suivi mon intuition et ne regrette absolument pas ! Résidente à Bordeaux, je suis donc venue m’installer une année à Paris car, à l’époque, il n’y avait pas d’école à Bordeaux…
« Après la formation, j’ai tout de suite été embauchée par un magasin bio dans la banlieue bordelaise. C’était très formateur pour commencer. J’ai adoré. J’ai pu tester très concrètement mes connaissances acquises et commencer aussi à me faire un petit réseau dans le milieu. »
Sarah Gogin
Au départ, après la formation, j’ai tout de suite été embauchée par un magasin bio dans la banlieue bordelaise. C’était très formateur pour commencer. J’ai adoré. J’ai pu tester très concrètement mes connaissances acquises et commencer aussi à me faire un petit réseau dans le milieu. Ensuite, j’ai eu une opportunité pour travailler avec un laboratoire spécialisé dans la mycothérapie, ce qui était passionnant. J’ai également fait des interventions auprès d’entreprises et d’étudiants de la faculté de Bordeaux et fait des consultations dans un cabinet dans le centre de Bordeaux.
Euronature Bordeaux
J’avais donc de très nombreuses casquettes. Ce n’était pas toujours facile de jongler entre toutes mais ces différentes missions ont toutes été très enrichissantes. Pour démarrer, ça m’allait très bien !
Et en parallèle, Euronature m’a confié la mission de développer un campus Euronature à Bordeaux.
J’ai donc du faire des choix parmi mes premières missions. Aujourd’hui, je continue à faire des consultations car c’est le coeur de mon métier et je ne veux pas l’oublier. Mais mon énergie est en grande partie mobilisée pour l’école Euronature Bordeaux. J’ai plein de projet pour elle, pour son développement et son rayonnement dans la région de Bordeaux. Je souhaite plus que jamais contribuer à l’amélioration de la formation des naturopathes de demain car c’est un enjeu majeur. Je veux continuer à veiller au bien-être des futurs étudiants qui pousseront la porte de l’école.
Sarah exerce à Bordeaux (33). Vous pouvez la contacter via son site web pour des consultations.